Autodiagnostic RSE : calculez votre niveau de maturité !

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Cet outil a été créé pour vous permettre de faire un état des lieux de votre niveau de maturité sur les enjeux RSE. L’autodiagnostic vous aidera à mettre en lumière les bonnes pratiques déjà déployées au sein de votre organisation (vous faites déjà de la RSE sans vous en rendre compte !) ainsi qu’à identifier de premières pistes d’améliorations.

Nous avons construit cet outil sur la base de la norme ISO 26 000, la référence européenne en matière de RSE, et l’avons simplifiée pour la rendre plus accessible, plus opérationnelle, et pour vous permettre de vous situer rapidement (en 15-20 minutes environ) sur les enjeux de la RSE.

A l’issue de votre autoévaluation, vous obtiendrez un score global sur 100 ainsi que le détail de votre performance sur chacune des 6 thématiques (gouvernance et management, modèle d’affaires et relations clients, loyauté des pratiques et relations avec les partenaires, ressources humaines, environnement, communauté et développement local). À votre demande, un rapport détaillé pourra vous être envoyé par la suite et un.e consultant.e se rendra disponible sur un créneau de 20 minutes pour vous aider à apprécier vos résultats et à mieux comprendre vos points forts et vos potentiels d’améliorations.

La gouvernance est la structure décisionnelle de l’organisation. C’est via l’organe de gouvernance que les choix stratégiques sont pris et c’est à son niveau que repose la responsabilité de l’organisation. Véritable clé de voute du management, la gouvernance constitue le cœur de toute démarche RSE. Faire entrer la RSE dans les organes de prise de décision, en définissant des objectifs de durabilité et en répartissant les responsabilités associées est le premier pas à faire pour assurer la prise en compte des enjeux sociétaux par l’organisation.

  1. L’organisation a-t-elle identifié ses valeurs ? Sa raison d’être ? Sa mission ?
  2. L’organisation a-t-elle identifié ses principales parties prenantes ? Et les consulte-t-elle régulièrement dans la structuration de sa démarche RSE ?
  3. L’instance dirigeante de l’organisation intègre-t-elle des critères sur les sujets environnementaux / sociaux dans ses choix stratégiques ?
  4. Le management de l’organisation est-il impliqué dans votre démarche de développement durable de l’organisation ?
  5. L’organisation a-t-elle désigné une personne en charge du développement durable ou de la RSE ?
  6. L’organisation publie-t-elle des documents de type rapport de développement durable, charte d’engagement, détaillant des informations sociales, sociétales et environnementales ?

Chaque organisation a une responsabilité vis-à-vis de ses consommateurs ou usagers. Il lui revient d’avoir des pratiques équitables et durables, notamment en informant son consommateur, en lui garantissant un accès à des services essentiels, en protégeant sa santé et sa sécurité, en respectant sa vie privée, ou encore en proposant des offres responsables. L’enjeu pour l’organisation est de considérer le consommateur comme un acteur central et responsable et de lui fournir les moyens de consommer de manière durable.

  1. S’il y a des réclamations/litiges, l’organisation a-t-elle mis en place des canaux pour collecter les retours ? Répondre dans des délais rapides ? Apporter des solutions ?
  2. L’organisation a-t-elle mis en place des processus pour communiquer de manière claire, honnête, transparente, auprès de ses clients  ?
  3. L’organisation propose-t-elle des offres / produits responsables, ayant un impact positif sur le client ?
  4. L’organisation sensibilise-t-elle ses clients à une consommation durable/responsable ?
  5. L’organisation prévoit-elle des ressources et du budget pour apporter des innovations durables à ses produits et services ?
  6. L’organisation s’assure-t-elle que ses services essentiels soient accessibles pour tous ?

Toutes les organisations entretiennent des relations avec leurs parties prenantes comme leurs fournisseurs, leurs sous-traitants, leurs partenaires, les associations auxquelles elles appartiennent, ou encore les agences gouvernementales. Une manière puissante d’avoir un impact positif sur la société est d’utiliser ces relations pour encourager des résultats positifs. Il s’agit dès lors de lutter contre les conflits d’intérêts, d’éviter un certain nombre de comportements (manipulation, intimidation, coercition…) et d’appuyer des décisions bénéfiques pour la société en promouvant la responsabilité sociétale dans la chaine de valeur.

  1. L’organisation fait-elle un travail de veille, se tient-elle au courant des évolutions règlementaires liés aux enjeux sociaux et environnementaux ?
  2. Les conditions de travail et les salaires des fournisseurs et sous-traitants sont-ils vérifiés ?
  3. L’organisation a-t-elle rédigé un code de conduite lié à l’éthique des affaires ?
  4. Existe-t-il une procédure pour que les collaborateurs prennent connaissance et s’engagent vis-à-vis de ce code de conduite ?
  5. Y a-t-il une procédure d’alerte ? Des sanctions en cas de non-respect du code de conduite ? Les lanceurs d’alerte sont-ils protégés ?
  6. Des critères sociaux sont-ils inclus dans les critères de sélection des fournisseurs ?
  7. Des critères environnementaux sont-ils inclus dans les critères de sélection des fournisseurs ?
  8. L’organisation interroge-t-elle ses parties prenantes (fournisseurs, sous-traitants…) sur leurs attentes et leurs points de vue ?
  9. L'organisation a-t-elle mis en place des pratiques responsables à l'égard de ses fournisseurs dans le cadre de la relation commerciale ?
  10. L’organisation protège-t-elle les données et la vie privée de ses parties prenantes ?

Le capital humain est une force pour chaque organisation, il lui revient de respecter ce capital en adoptant un comportement éthique et responsable envers ses collaborateurs. La responsabilité de l’organisation est alors de respecter le droit social, de protéger la santé et la sécurité de ses salariés, d’engager le dialogue social ou encore de leur permettre de développer leurs compétences. Une organisation responsable se préoccupe de la qualité de vie au travail de ses salariés et met tout en œuvre pour favoriser un cadre de travail agréable, sain et sécurisé.

  1. L’organisation a-t-elle mise en place des mesures pour assurer la sécurité de l’emploi de ses salariés ?
  2. L’organisation rémunère-t-elle ses salariés à hauteur de la moyenne du marché ? (relativement à son secteur d’activité)
  3. L’organisation a-t-elle établi un bilan des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même niveau de qualification ?
  4. L’organisation assure-t-elle des bonnes conditions de santé et de sécurité à ses employés ? L’organisation a-t-elle établi/revu cette année le document unique d'évaluation des risques pour la sécurité et la santé des travailleurs ?
  5. Des mesures pour améliorer la qualité de vie au travail sont-elles mises en place pour les employés au sein de l’organisation ?
  6. L’organisation propose-t-elle des solutions pour faciliter l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle  ?
  7. Les salariés bénéficient-ils de formations annuelles ? L’organisation contribue-t-elle à améliorer les compétences et l’employabilité des salariés ?
  8. L’organisation favorise-t-elle la diversité et l’inclusion des personnes sous représentées ?
  9. La direction encourage-t-elle un dialogue social apaisé, fréquent et de qualité ?
  10. Le dialogue social donne-t-il lieu à l’émergence d’actions concrètes en faveur des salariés ?

Très mise en avant par les organismes internationaux et de plus en plus règlementée à l’échelle nationale, la responsabilité environnementale des organisations est un enjeu crucial de la RSE. De par ses activités et son fonctionnement, chaque organisation a une empreinte environnementale. Chaque organisation peut mettre en œuvre des actions pour limiter la destruction de la nature voire la régénérer, notamment en limitant ses pollutions, en utilisant durablement les ressources nécessaires à son activité, en protégeant les habitats naturels ou encore en sensibilisant ses parties prenantes à cet enjeu environnemental.

  1. L’organisation a-t-elle identifié les risques environnementaux générés par son activité ?
  2. A-t-elle prévu des mesures pour prévenir voire atténuer ces risques ?
  3. L’organisation est organisée pour mesurer et réduire ses émissions de GES ?
  4. L’organisation s’assure-t-elle de limiter l’utilisation de ressources énergétiques et d’eau et d’optimiser les matériaux utilisés dans le cadre de ses activités commerciales et/ou de son fonctionnement général ?
  5. L’organisation dispose-t-elle d’un système de gestion (tri et valorisation) de ses déchets ?
  6. L’organisation sensibilise et/ou forme-t-elle ses salariés aux enjeux environnementaux ?
  7. L’organisation met-elle en avant des informations sur l’impact environnemental de son produit/service ?
  8. L’organisation sensibilise et/ou forme-t-elle ses consommateurs/usagers à une utilisation durable de son produit/service ?

La responsabilité sociétale passe notamment par la prise en compte des besoins de la société. Pour avoir un impact positif sur la société, il est primordial de s’assurer de prendre en compte les intérêts de chacun (riverains, voisins, territoire, société dans son ensemble) et de développer des mesures comme la formation, la culture, ou l’investissement associatif. Dans ce cadre, chaque organisation peut dépasser son seul champ de compétence ou le mettre à profit pour se positionner en actrice de la vie locale, en contributrice de la société. L’implication et le développement de la communauté sont deux des initiatives les plus importantes que tous les organismes, publics et privés peuvent prendre pour un développement durable d’une société.

  1. L’organisation participe-t-elle à la création d’emplois de son territoire ?
  2. L’organisation participe-t-elle à la vie locale en matière de développement de compétences (apprentis, stagiaires, partenariat avec des écoles) ?
  3. Prenez-vous en compte un critère permettant de privilégier les fournisseurs/prestataires locaux ?
  4. Collaborez-vous avec vos parties prenantes locales ?
  5. L’organisation est-elle investie pour développer l’innovation ? Investi-t-elle du budget ou du temps dans des université, des instituts de recherches ou des startup ou entreprises innovantes ?
  6. L’organisation met-elle du capital à disposition des associations ou ONG locales ?